Lucioles

L’État nous observe, crevons lui les yeux !

Les travaux pour la mise en place du plan de videosurveillance de la ville de Paris (« Plan 1000 caméras ») viennent de commencer. Ce dispositif a pour but de doter la préfecture de police de 1226 nouvelles caméras (dont 250 avant la fin 2011) qui s’ajouteront aux 400 qu’elle possède déjà. Il s’agit aussi de créer un réseau afin d’interconnecter les caméras de la préfecture avec celles de leurs collabos (En particulier les 10 000 caméras des réseaux de transport mais aussi 2000 autres dans différents magasins, stades, musées….). Ce qui revient à créer un système de visionnage depuis les commissariats de plus de 13 000 caméras dont les images, qui peuvent identifier une personne à 250 mètre et lire une plaque d’immatriculation jusqu’à 70 mètres, pourront être vues en direct et conservées pendant 30 jours. Permettant ainsi d’arrêter après coup des personnes qui auraient évités le flag. Tout cela dans le but de renforcer encore plus le contrôle, de nous faire sentir leur présence à chaque coin de rue, de jour comme de nuit qu’ils soient présents physiquement ou non. Des liens vers des plans et des listes détaillées des nouvelles caméras du quartier sont disponibles sur le site du bulletin.

Quelques petites techniques :

Pour preuves que les caméras sont loin d’être intouchables :


Consulté le 14 octobre 2016 de lucioles.noblogs.org
Extrait de Lucioles n°2, Bulletin anarchiste du Nord-Est de Paris, janvier/février 2011.